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Notes de lecture
21 avril 2013

Petite pause

Demain à 5h am débutera mon périple en Grande-Bretagnesur les traces d'Harry Potter avec 49 mioches ados surex, surtout qu'il y a un ratio d'un garçon pour trois filles!!! et trois collègues, enfin 2 + un prof resté ado OMG j'ai peur!!! bref si je ne donne pas signe de vie d'ici la fin de semaine, envoyez le GIGN à Londres, Oxford, ou Gloucester!!

IMGP1355

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21 avril 2013

Un dimanche à ... Florence, quelques statues...

20 avril 2013

Lecture commune: Jim Fergus, Mille femmes blanches

mille_femmes_blanchesQuatrième de couverture:

"En 1874, à Washington, le président américain Grant accepte dans le plus grand secret la proposition incroyable du chef indien Little Wolf: troquer mille femmes blanches contre chevaux et bisons pour favoriser l'intégration du périple indien. Si quelques femmes se portent volontaires, la plupart des "Mille femmes" viennent en réalité des pénitenciers et des asiles de tous les États-Unis d'Amérique... Parvenue dans les contrées reculées du Nebraska, l'une d'entre elles, May Dodd, apprend alors sa nouvelle vie de squaw et les rites inconnus des Indiens. Mariée à un puissant guerrier, elle découvre les combats violents entre tribus et les ravages provoqués par l'alcool. Aux côtés de femmes de toutes origines, May Dodd assiste alors à la lente agonie de soi, peuple d'adoption..."

 

J'ai beaucoup aimé cette lecture, rapidement j'ai apprécié la narratrice. Le fait que ce récit soit fait sous la forme d'un journal intime a fortement contribué à ce que je l'apprécie. Les carnets de May Dodd sont au nombre de sept, chacun marquant une étape dans son aventure en terre indienne. En effet, May a accepté de devenir l'épouse d'un Cheyenne pour réhabiliter la tribu auprès des blancs. Dans son premier carnet, May nous explique son choix en racontant sa vie à l'asile où elle est internée alors qu'elle a toutes ses capacités mentales (comme nombre de femmes à l'époque, mais qui s'en souciait?)

Un long voyage en train les achemine d'abord les premières femmes consentant à l'échange à Fort Larami où May tombera sous le charme du Capitaine Bourke, chargé de les "remettre" au chef Cheyenne Little Wolf. Vient ensuite le récit de son adaptation en terre Cheyenne, de sa vie de sauvage et de nomade.

On suit la progression d'un petit nombre de ces femmes, avec qui Mmay a sympathisé pendant le voyage. Toutes sont particulières et attachantes, Martha, la petite Sara, Phémie, Gretchen etc. J'ai beaucoup apprécié les portraits des personnages faits par May, que ce soit les femmes blanches ou les indiens. Cette immersion dans la tribu m'a appris beaucoup de choses sur la vie des indiens, leur mode de fonctionnement, leurs lois, la place des femmes dans leur société mais surtout le choc des civilisations dont j'avais déjà eu un bref aperçu avec Sherman Alexie. Ici le Whiskey fait lui aussi des ravages et il est introduit par les blancs, c'est un sang-mêlé qui parle français qui l'introduit dans la tribu de Lttle Wolf. La barbarie des blancs "civilisés" vs. la nature des indiens "sauvages" est soulignée à deux reprises dans le roman. D'abord par le biais du prêtre qui commet un acte impardonable et ignoble. May s'insurge alors sur le fait se savoir qui finalement a plus à apprendre de qui. Ensuite lors de l'attaque militaire mais je n'en dévoile pas plus.

Certaines cscènes sont difficiles mais elle montr les rivalités qui existaient entre les différentes tribus. Une seule m'a vraiment choquée: la célébration de la naissance des enfants sang-mêlés. Cette lecture fût néanmoins un coup de coeur même si celui-ci est un peu nuancé puisque j'ai appris que ce n'était qu'une fiction. L'éditeur précisait que le texte était basé sur un fait réel mais si l'idée de cette échange a bien été soumise par Little Wolf, l'échange n'a jamais eu lieu, le président Grant ne l'ayant jamais autorisé.

Allons tout de suite voir ce qu'en ont pensé Canel et A girl from eath, Val quant à elle avait apprécié les personnages mais c'était un peu ennuyée au milieu.

 

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(11/97)

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(1/2)

pour la couleur verte, chez Liyah

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la contrainte étant cette session un chiffre

 

17 avril 2013

Maud Lethielleux, J'ai quinze ans et je ne l'ai jamais fait

J_ai_quinze_ans_et_je_ne_l_ai_jamais_faitQuatrième de couverture:

"Première de la classe, Capucine n'a qu'une obsession, elle veut faire l'amour. Elle a quinze ans, c'est le moment, pense-t-elle. Mais pas avec un garçon de son âge, boutonneux et maladroit, non, Capucine aimerait un homme, un vrai, et pourquoi pas son prof d'histoire-géo? Dans la même classe, Martin, avachi sur sa chaise, rêve de musique. Bassiste, il prépare son premier concert public, collectionne les bulles et joue l'homme de la maison, celui qu'il n'a jamais connu. Autour d'eux gravitent Lily la fille qui brille, Nath et ses dreads trop longues, Jo le guitariste, Charlotte qui reprend ses études et les lèche-sandales de Mme Sou. Le soir du concert, les destins s'emmêlent."

 

Ce roman jeunesse fût plaisant à lire. L'alternance entre les points de vue de Capucine et de Martin, lycéens de 15ans, donne du rythme à l'histoire. Les personnages sont attachants, tous sauf peut-être Capucine justement avec son idée fixe de vouloir faire l'amour. Elle part souvent dans ses fantasmes et imagine presque tous les gens qu'elle croise nus ou en train de faire l'amour, c'est un peu agaçant au bout d'un moment. Le personnage qie j'ai préféré est sans conteste celui de Martin, notamment dans sa relation naissante avec François, le professeur d'histoire-géo mais aussi dans sa relation changeante avec sa mère, une relation qu'on sent plus sereine mais toujours pudique. C'est un trio très touchant, qui donne de l'émotion à une histoire qui aurait pu être tout à fait banale. L'idée qui se dégage de ces pages c'est qu'il ne faut pas se fier aux apparences. Le léthargique du fond de la classe a peut-être tout autant à dire que l'intello du premier rang...

Deux petits extraits:

"Pourquoi t'es prof?

- Parce que ça me donne une excuse.

J'ai pas insisté, je me suis dit qu'il avait pas dormi plus que moi. Il a continué.

- Une excuse pour être avec des jeunes et partager des moments. Je sais c'est nul comme réponse mais j'avais que ça. Et puis l'histoire c'est aussi l'histoire de l'homme, c'est tout ce qu'on est avec notre violence, nos désirs de pouvoir, nos illusions, nos grands rêves, nos folies. Et une homme c'est un continent. T'es pas un coninent toi?"

 

"J'ai eu envie de leur presser un jus d'orange. C'est peut-être ça être heureux, avoir envie de presser un jus d'orange pour ceux qu'on aime, même après une nuit de deux heures."

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(10/97)

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(1/2)

la contrainte étant cette session un chiffre

 

8 avril 2013

Olivier Adam, Les lisières

les_lisi_resQuatrième de couverture:

"Entre son ex-femme dont il est toujours amoureux, ses enfants qui lui manquent, son frère qui le somme de partir s occuper de ses parents « pour une fois », son père ouvrier qui s apprête à voter FN et le tsunami qui ravage un Japon où il a vécu les meilleurs moments de sa vie, tout semble pousser Paul Steiner aux lisières de sa propre existence. De retour dans la banlieue de son enfance, il va se confronter au monde qui l a fondé et qu il a fui. En quelques semaines et autant de rencontres, c est à un véritable état des lieux personnel, social et culturel qu il se livre, porté par l espoir de trouver, enfin, sa place.Dans ce roman ample et percutant, Olivier Adam embrasse dans un même souffle le destin d un homme et le portrait d une certaine France, à la périphérie d elle-même."

 


Lire Olivier Adam me fait prendre conscience que j'ai une part de Sophie qui sommeille en moi, alors que j'ai toujours décrié cette vie là. Mais maintenant cetains côtés rassurants me séduisent mais ce n'est pas vraiment le sujet ici ...

J'ai retrouvé dans cette lecture les thèmes qui me plaisent chez cet auteur, la famille désunie, qui ne se comprend pas, les différentes classes sociales qui semblent ne pas appartenir au même monde, la maison en banlieue, les amis d'enfants au travers desquels on ne se reconnaît pas, ni au travers des membres de la famille d'ailleurs.

L'écrivain narrateur vit en bord de mer (en partie Olivier Adamn en partie un autre ...), l'hospitalisation de sa mère l'oblige à revenir dans la ville de banlieue où il a grandi. Resurgissent ainsi souvenirs et rancoeurs, tout le mal-être du narratuer qu'on ne peut s'empêcher d'identifier comme l'auteur lui-même. Paul revoit ses camarades d'école. Certaons sont partis réussir leur vie ailleurs, d'autres sont restés et survivent de petits boulots en petites et grosses galères. Les secrets de famille sont déterrés, une révélation amènera le narrateur à sa propre introspection. Introspection déjà déclenchée par la famille que Paul a fondé et qui s'étiole, la séparation d'avec sa femme Sarah, ses enfants qu'il ne voit qu'un weekend sur deux.Au rythme des vagues Paul nous fait part de ce mal-être, de sa place qu'il ne trouve pas dans les cases qu'il s'impose, plus prolétaires mais pas bobo.

On sent le vent et le goût du sel, on reconnaît sa propre famille, l'incompréhension et la pudeur.  J'ai toujours du mal à exprimer ce que je ressens mais les mots d'Olivier Adam m'émeuvent toujours. Je comprends que ce côté introspectif/ nombriliste puisse déplaire mais en ce qui me concerne il touche certains tabous. Je me retrouve parfois dans ses narrateurs, dans ces décalages qu'il décrit, notamment celui de ne pas trouver sa place, tout ça me parle.

J'émets cependant une petite retenue, je me suis parfois demandé où il voulait en venir à resasser et recenser les vies "râtées" à ses yeux de ceux qui ont peuplé son enfance... Mais ce n'est qu'n bémol, j'ai encore une fois été transformé par le flot de ses mots.

En bref un très bon moment de lecture et d'émotion mais pas un coup de coeur.

 

objectif_pal

(9/97)

1___2012

(4/7)

 

" Il me semblait qu'un pan entier du pays vivait avec un oeil dans le rétroviseur, le pied sur la pédale de frein, la nostalgie d'un temps qui n'avait pas existé en bandoulière, du sépia plein les doigts."

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7 avril 2013

Un dimanche à.. Florence, La Dolce Vitta et quelques détails

3 avril 2013

News de blogueuse

Avec le printemps, les challenges en tout genre éclosent, enfin non ceux-là existent depuis plusieurs mois déjà mais je n'avais pas encore participé ni à l'un ni à l'autre, ce mois-ci je vais donc cumuler le challenge lire sous la contrainte de Philippe (avec pour contrainte un chiffre / nombre dans le titre) et le challenger pour Boukineurs en couleurs de Liyah (en lisant un livre dont la couverture est verte). Rendez-vous donc dans le courant du mois d'avril pour ces lectures.

lire_sous_la_contrainteLogo_challenge_bookineurs_en_couleurs

L'évènement de la journée étant le swap de Manu et Lili alors même qu'il y a quelques jours je me disais non non non pas de swap en ce moment ce n'est pas raisonable! Sauf que ... oui sauf que!!!! comment résister à un swap Rock'N' Roll, un Rock'n'Swap, hein comment??? Je suis donc à la recherche d'un(e) binôme qui vibre au son du rock :p

rock_pal_logo1

2 avril 2013

Quoi de neuf dans ma bibliothèque?

Voilà bien longtemps que je n'ai pas complété cette rubrique, il faut dire que je suis sage niveau achats livresques cette année, mon but étant tout de même de bien diminuer ma bibliothèque avant de la re-remplir!

Ces derniers mois il me semble que je n'ai acheté que deux livres et le troisième m'a été offert par le Lapin de Pâques.

 

la_photo_pas___pasLa photo pas à pas d'Anne-Laure Jacquard:

Ce premier livre n'est pas un roman mais un beau livre sur la photo, des petites astuces pour bien composer une image, la cadrer, jouer sur la lumière etc, mais surtout on y trouve de très belles photographies.

 

 

 

 

les_lumi_res_de_septembreLes Lumières de Septembre de Carlos Ruiz Zafon:

Résumé:
"1937, à Cravenmoore, une demeure normande pleine de mystère et de marionnettes étonnantes. Le propriétaire, Lazarus Jann, est un inventeur de jouets. Simone Sauvelle y entre pour occuper un emploi de secrétaire particulière, avec ses deux enfants. Alors que l'harmonie, la joie et même l'amour veulent régner à Cravenmoore, une force incroyable s'y oppose...

Un suspense spectaculaire, tissé autour du thème de prédilection du maître du roman espagnol : la maison envoûtée."
 
 
 
 
King22/11/63 de Stephen King:
 
"2011. Jake Epping, jeune professeur au lycée de Lisbon Falls dans le Maine, se voit investi d une étrange mission par son ami Al, patron du diner local, atteint d un cancer. Une « fissure dans le temps » au fond de son restaurant permet de se transporter en 1958 et Al cherche depuis à trouver un moyen d empêcher l assassinat de Kennedy. Sur le point de mourir, il demande à Jake de reprendre le flambeau. Et Jake va se trouver plongé dans les années 60, celles d Elvis, de JFK, des grosses cylindrées, d un solitaire un peu dérangé nommé Lee Harvey Oswald, et d une jolie bibliothécaire qui va devenir l amour de sa vie. Il va aussi découvrir qu altérer l Histoire peut avoir de lourdes conséquences...
Une formidable reconstitution des années 60, qui s appuie sur un travail de documentation phénoménal. Comme toujours, mais sans doute ici plus que jamais, King embrasse la totalité de la culture populaire américaine."
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